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24 janvier 2011

Revue de Presse

Bienvenue, bonjour !

   Election présidentielle du 27 Février 2011 ! Il s’est passé des choses ce week-end dans l’optique de cette date cruciale. L’Autre Quotidien résume : pendant que Ouidah faisait le plein avec l’U.N, Marie-Elise Gbèdo officialisait sa candidature. D’autre part, la mobilisation pour la réélection de Boni Yayi était au rendez-vous. Puis Dassa a accueilli un meeting du coordonnateur national de la coalition ABT, André Dassoundo, premier-vice président de l’Assemblée Nationale.

   La liste des prétendants au fauteuil présidentiel s’est aussi allongée de quelques candidatures. En plus de Marie-Elise Gbèdo, déterminée à changer le changement, selon ses propres mots transcrits dans la presse ce matin, il y a Victor Topanou, candidat pour la révolution culturelle, porte-flamdeau des frustrés du régime Yayi, écrit L’Evénement Précis. Lui, fonde sa candidature sur 04 piliers essentiels : Démocratie, Santé, Education et emploi, d’après Le Challenge. Janvier Yahouédéhou sera également sur la ligne de départ le 27 Février. Il l’a fait savoir à Zapkota, porté en triomphe par 15 mille militants, rapporte Le Béninois Libéré, sûr de son calcul. Marie-Elise Gbèdo, Victor Topanou, Janvier Yahouédéhou, nouveaux candidats déclarés ! Ça s’annonce visiblement bien à l’avis du quotidien L’Actualité. Ça s’annonce plutôt prolifique, estime-t-on à Fraternité mais aussi chez Aube Nouvelle dont l’éditorialiste s’exclame : Pléthore de candidatures ! Pour l’instant, Le Meilleur en compte 7. 7 candidatures en attendant d’autres qui s’annoncent en force, selon le journal. Et s’il y en a une qui est vraiment imminente, c’est bien celle de Boni Yayi. Le Président de la République devrait répondre aux multiples appels de ses militants le week-end prochain, nous apprend Le Meilleur. Ce sera le samedi, précise Aube Nouvelle. Toujours sur le registre des probables candidatures, Le Meilleur s’attend à voir Pierre Osho et Zul Kifl Salami, deux anciens ministres de Mathieu Kérékou, se lancer bientôt dans la course. Christian Lagnidé, Président Directeur Général de La Chaîne 2 (LC2), également ancien collaborateur du Général Caméléon (le surnom politique de Mathieu Kérékou) devrait faire pareil sans oublier Philippe Noudjènoumè du Parti Communiste du Bénin (PCB) et Célestine Zanou, déjà candidate en 2006, se souvient Le Meilleur. Mais au fond, à part Boni Yayi, Adrien Houngbédji et Abdoulaye Bio Tchané, que pèsent les autres candidats dans la balance ? La Nouvelle Tribune, auteur de la question, s’exerce à y répondre dans sa parution du jour. Que vaut tout ce beau monde ? S’interroge aussi Info-Plus, très acerbe vis-à-vis de ceux à qui il reproche de considérer le fauteuil de la marina comme un jouet pour enfant et de prendre la fonction présidentielle pour celle d’un chef quartier ou d’une fée à la baguette magique. A l’interrogation ‘‘Que vaut tout ce beau monde ?’’ du journal Info-Plus, je vous laisse donc imaginer sa réponse. Ce n’est rien qu’on puisse relayer sur les ondes d’une radio qui se respecte.

    Dans cette ferveur électorale, faite de compte rendus de meeting politique, de spéculation et de coups de gueule dans la presse écrite par rapport aux candidatures éventuelles ou officialisées, L’Evénement Précis a jugé non moins intéressant de revenir sur la question de la tenue effective du premier tour de l’élection présidentielle.  Pour tout vous dire, la date du 27 février ne lui paraît pas réaliste. Le report du scrutin est inévitable, suite à ses observations et analyses, à moins que le pouvoir en place ait choisi délibérément de créer un hold-up électoral aux fins de s’en tirer à bon compte, soupçonne L’Evénement Précis. Réalisation de la LEPI, son usage prôné pour le vote du 27 février, la convocation du corps électoral à cette date etc… Le quotidien constate que tout s’organise en dépit du bon sens et des dispositions de l’arsenal législatif en la matière pour mettre l’opposition devant le fait accompli et l’étouffer d’une manière ou d’une autre. Une opposition jugée ici coupable pour sa passivité. Mais on peut encore redresser la barre et sauver les meubles, poursuit L’Evénement Précis, à condition que les acteurs politiques entament le dialogue dès maintenant. Un dialogue franc entre les gouvernants et les têtes de ponts de l’opposition auquel l’on pourrait associer la Société Civile pour s’entendre sur le minimum afin de conduire les élections à terme. Pour l’instant, estime le quotidien, tous sont complices de la violation massive de la loi mais quand la violation de la loi devient consensuelle avec toutes les parties concernées par la situation d’impasse, elle a la chance de passer pour une nouvelle loi. C’est à la quête de cette nouvelle loi électorale que les acteurs politiques doivent savoir aller sans délai, conclut L’Evénement Précis.  Il faut un dialogue franc des forces vives de la nation, recommande également L’Engagement. C’est l’unique alternative crédible pour aboutir à un redressement rationnel et juste du calendrier électoral, insiste la gazette. Mais elle pense à la différence de L’Evénement Précis, que seule l’opposition est à blâmer dans l’enlisement dénoncé de part et d’autre. Elle est responsable du long ping pong auquel on a assisté entre la Cour Constitutionnelle et l’Assemblée Nationale au sujet des lois électorales et elle a très souvent rejeté la main tendue du Président de la République accuse L’Engagement.

Excellente semaine !

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